Mexico 2008: MSM, la nouvelle donne
Mexico, 4e jour
Il va falloir beaucoup de courage à nos frères gays en Afrique, en Europe de l'Est en Asie, et aussi en Amérique latine pour mener à bien leur nouvelle mission. Faire de la prévention auprès des gays dans des pays qui continuent de réprimer l'homosexualité, parfois de façon très violente. Quelques jours avant la conférence, nous apprenions que l'un un militant gay ougandais (lire ce post) avait été arrêté à nouveau et torturé par la police pour qu'il donne le nom des autres membres de l'association.
En Ukraine, l'épidémie a souvent été perçu comme touchant surtour les usagers de drogue.
Lors d'une session sur l'invisibilité de l'épidémie parmi les gays, un cherheur a présenté les datas de sa recherche. Alors que les autorités de santé rapportent uniquement 159 cas de sida chez les homos depuis le début de l'épidémie, une association a mené des campagnes de dépistage, dont les résultats sont particulièrement effrayants. A Odessa, l'une des principales villes du pays, 18,4% des gays sont séropositifs. Malgré le fait que l'homosexualité a été décriminalisée depuis 1991, après le démantelement de l'URSS, l'homophobie n'a pas disparu, y compris des circulaires de police. Et c'est grâce à des fondations privées (Elton John, Fonds mondial) que des actions peuvent être menées auprès des gays en Ukraine. Ce qui montre, comme l'a souligné l'un des intervenants de la salle, que la suppression des législations n'est que le début du combat vers l'égalité.
Au Ghana, en Afrique de l'Ouest, l'éttude Sharp a montré que dans les villes d'Accra er de Tema, la prévalence du VIH chez les gays était de 25%, des chiffres similaires se retrouvent au Sénégal, où l'épidémie n'est pourtant pas très forte dans la population générale.
Le travail est donc énorme. Des efforts considérables vont devoir être entrepris pour renverser la tendance. Mais ce combat de santé publique va devoir s'accompagner d'un lobby sur les gouvernements afin que les législations homophobes disparaissent.
Dans ce domaine, il y a un peu d'espoir. Et le Mexique, qui vient de faire passer une loii contre l'homophobie, a ouvert la voie.
Il va falloir beaucoup de courage à nos frères gays en Afrique, en Europe de l'Est en Asie, et aussi en Amérique latine pour mener à bien leur nouvelle mission. Faire de la prévention auprès des gays dans des pays qui continuent de réprimer l'homosexualité, parfois de façon très violente. Quelques jours avant la conférence, nous apprenions que l'un un militant gay ougandais (lire ce post) avait été arrêté à nouveau et torturé par la police pour qu'il donne le nom des autres membres de l'association.
En Ukraine, l'épidémie a souvent été perçu comme touchant surtour les usagers de drogue.
Lors d'une session sur l'invisibilité de l'épidémie parmi les gays, un cherheur a présenté les datas de sa recherche. Alors que les autorités de santé rapportent uniquement 159 cas de sida chez les homos depuis le début de l'épidémie, une association a mené des campagnes de dépistage, dont les résultats sont particulièrement effrayants. A Odessa, l'une des principales villes du pays, 18,4% des gays sont séropositifs. Malgré le fait que l'homosexualité a été décriminalisée depuis 1991, après le démantelement de l'URSS, l'homophobie n'a pas disparu, y compris des circulaires de police. Et c'est grâce à des fondations privées (Elton John, Fonds mondial) que des actions peuvent être menées auprès des gays en Ukraine. Ce qui montre, comme l'a souligné l'un des intervenants de la salle, que la suppression des législations n'est que le début du combat vers l'égalité.
Au Ghana, en Afrique de l'Ouest, l'éttude Sharp a montré que dans les villes d'Accra er de Tema, la prévalence du VIH chez les gays était de 25%, des chiffres similaires se retrouvent au Sénégal, où l'épidémie n'est pourtant pas très forte dans la population générale.
Le travail est donc énorme. Des efforts considérables vont devoir être entrepris pour renverser la tendance. Mais ce combat de santé publique va devoir s'accompagner d'un lobby sur les gouvernements afin que les législations homophobes disparaissent.
Dans ce domaine, il y a un peu d'espoir. Et le Mexique, qui vient de faire passer une loii contre l'homophobie, a ouvert la voie.