VIH et IVG, l'avis du Conseil national du sida

Publié le par Christophe

Le Conseil national du sida (CNS) a réagi, suite à la publication dans la presse de l'alerte de la Direction générale de la santé  aux femmes qui auraient subi une interruption volontaire de grossesse (IVG), pratiquée par un médecin séropositif en Espagne (lire mon précédent post).
Dans un communiqué publié vendredi 26 septembre, le CNS réaffirme que "le risque de transmission nosocomiale du VIH survient uniquement en cas d'accident d'exposition au sang. Rien ne permet de penser qu'une telle situation
s'est produite. Alors le risque est infime."

Le CNS rappelle que "l'exercice de la médecine par une personne vivant avec le VIH ne constitue aucunement un risque de transmission de cette infection". Et l'institution de regretter "que l'information légitime de la population se transforme parfois en message d'alerte dont le caractère est de nature à mettre en cause les efforts de lutte contre la stigmatisation, d'éducation et de prévention menés par l'Institut national de prévention et d'éducation à la santé et les
associations de lutte contre le sida."

Publié dans Prévention-sida

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article