Act Up-Paris et le Crips mènent l'enquête sur la santé des trans’
Une première. 179 internautes ont répondu au questionnaire d’Act Up-Paris sur les conditions et le style de vie, la santé perçue et les comportements sexuels des trans’. Les résultats de ce travail ont été publiés le 1er juillet dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (cliquez ici pour télécharger le numéro).
Près des trois-quart des répondants se sont définis comme trans’ et 54,8 % comme transgenres, 34,1 % répondant oui pour ces deux items. "Il existe différentes situations de non-conformité au genre assigné par le sexe de naissance et autant de termes pour les désigner, précisent les auteurs. Parmi ceux-ci, le terme de transgenre regroupe plusieurs de ces situations (travestis, transsexuels, intergenres) ou désigne, dans une définition plus restrictive, les personnes ne se sentant pas en conformité avec le genre qui leur est assigné par la société mais qui ne s'engagent pas pour autant dans un parcours de réassignation sexuelle".
Parmi les répondants, 41,9 % se déclarent hétérosexuels, 21,8 % homosexuels, 33,5 % ne se déclarent ni homosexuels ni hétérosexuels et 2,8 % se déclarent à la fois homosexuels et hétérosexuels. 36,5 % ont subi une intervention chirurgicale de réassignation sexuelle. Parmi les non-opérés, 63 % désirent l'être. Près des trois quarts des participants suivent un traitement hormonal. Du point de vue du statut matrimonial légal, 65 % des répondants sont célibataires, 16 % divorcés et 14 % mariés. Enfin, au cours des 12 derniers mois, 61 % des répondants ont eu des rapports sexuels et la moitié déclarent avoir un partenaire principal (une personne transsexuelle dans 18,6 % des cas, un homme dans 30 % des cas et une femme dans 52 % des cas). Sur l’ensemble de l’échantillon,4,5%
se déclarent séropositifs, 77,0% se disent séro-négatifs, près de 17% ignorent leur statut sérologique et 1,7% ne sont plus certains d'être séronégatifs.
Cette enquête, une première du genre, a été menée grâce au travail acharné de la Comission trans' d'Act Up-Paris et notamment grâce à Hélène Hazéra et François Berdougo, avec Kayigan d’Almeida Wilson du Crips et France Lert de l'Inserm.
Près des trois-quart des répondants se sont définis comme trans’ et 54,8 % comme transgenres, 34,1 % répondant oui pour ces deux items. "Il existe différentes situations de non-conformité au genre assigné par le sexe de naissance et autant de termes pour les désigner, précisent les auteurs. Parmi ceux-ci, le terme de transgenre regroupe plusieurs de ces situations (travestis, transsexuels, intergenres) ou désigne, dans une définition plus restrictive, les personnes ne se sentant pas en conformité avec le genre qui leur est assigné par la société mais qui ne s'engagent pas pour autant dans un parcours de réassignation sexuelle".
Parmi les répondants, 41,9 % se déclarent hétérosexuels, 21,8 % homosexuels, 33,5 % ne se déclarent ni homosexuels ni hétérosexuels et 2,8 % se déclarent à la fois homosexuels et hétérosexuels. 36,5 % ont subi une intervention chirurgicale de réassignation sexuelle. Parmi les non-opérés, 63 % désirent l'être. Près des trois quarts des participants suivent un traitement hormonal. Du point de vue du statut matrimonial légal, 65 % des répondants sont célibataires, 16 % divorcés et 14 % mariés. Enfin, au cours des 12 derniers mois, 61 % des répondants ont eu des rapports sexuels et la moitié déclarent avoir un partenaire principal (une personne transsexuelle dans 18,6 % des cas, un homme dans 30 % des cas et une femme dans 52 % des cas). Sur l’ensemble de l’échantillon,4,5%
se déclarent séropositifs, 77,0% se disent séro-négatifs, près de 17% ignorent leur statut sérologique et 1,7% ne sont plus certains d'être séronégatifs.
Cette enquête, une première du genre, a été menée grâce au travail acharné de la Comission trans' d'Act Up-Paris et notamment grâce à Hélène Hazéra et François Berdougo, avec Kayigan d’Almeida Wilson du Crips et France Lert de l'Inserm.