Giuseppe Nivola ne peindra plus

Publié le par Christophe Martet

Ce n'est que le jeudi 14 février (oui, le jour de la Saint-Valentin) que j'ai appris le décès de Giuseppe Nivola, peintre de talent et ami depuis 25 ans. Il est mort début décembre, à Reims, où il habitait près de sa famille.
Giuseppe fut de tous les 400 et quelques coups que nous avons fait dans les années 80. Nous nous étions rencontrés en 1983, à Nancy. Nous sommes devenus amants. J'aimais son côté casse-cou, son culot, ses grands éclats de rire. J'aimais moins son incapacité à contrôler sa consommation effrénée d'alcool.
J'étais fasciné par son geste créatif: peintures à l'huile, eaux-fortes, gravures, dessins. Il griffonnait partout, et il était courant qu'il offre à ses amis une toile ou un dessin réalisé spécialement pour eux. Durant toute la décennie 80 et jusqu'au milieu des années 90, il était aussi présent aux manifs gay et aux actions d'Act Up-Paris. Je l'ai un peu perdu de vue quand il est parti s'installer à Reims mais je savais que ça ne se passait pas très bien pour lui professionnellement. J'ai plusieurs oeuvres de lui chez moi. Je les regarderai encore plus souvent maintenant.



PHOTO-GUISEPPE-NIVOLA.jpg


















Ci-dessous: "Le Lièvre" (détail), Giuseppe Nivola
Nivola-Li-vre.JPG
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R
Sa maman, Geneviève, traîne sa peine. Son papa, Antonio, sarde dans l'âme, cache la sienne. Et, Grazziella, le même tempérament de feu que son frère, essaie de survoler la sienne. Une famille exemplaire faite d'amour bien connue à Reims.
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A
je t'embrasse Xtophe<br /> <br /> ml'
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