Déficit de la Sécu: l'UFC accuse les laboratoires et les médecins prescripteurs
Dans un article paru dans Le Monde, sous la plume de Sandrine Blanchard, l'association de consommateurs UFC-Que choisir accuse les laboratoires pharmaceutiques et les médecins libéraux de "miner les comptes de la Sécu". Dans une étude qui analyse la prescription de trois classes de médicaments largement utilisés (antiulcéreux, anti-inflammatoires contre l'arthrose, antihypertension artérielle) rendue publique mardi 25 septembre, l'UFCQue
choisir conclut à "un immense gâchis résultant de prescriptions médicales manifestement irrationnelles".
En quatre ans, selon l'association, sur les trois classes thérapeutiques, "le gâchis a couté 650 millions d'euros à la Sécu", selon l'association. En cause, selon elle : l'emprise des laboratoires pharmaceutiques sur l'information des médecins de ville, via les visiteurs médicaux au détriment des recommandations fournies par les autorités sanitaires. "Il ne s'agit pas de dire qu'il faut moins prescrire, mais de demander aux médecins pourquoi, à égalité d'efficacité, ce sont massivement les produits les plus chers qui sont prescrits", explique M. Bazot. "Avant de faire
supporter aux patients de nouvelles mesures, il serait normal que les praticiens rendent des comptes sur la façon dont ils établissent leurs ordonnances", ajoute-t-il. Pour tenter de "rééquilibrer les sources d'information" des médecins, l'UFC propose de créer un corps de 1 700 visiteurs médicaux "indépendants", sous la responsabilité de la Haute autorité de santé.
choisir conclut à "un immense gâchis résultant de prescriptions médicales manifestement irrationnelles".
En quatre ans, selon l'association, sur les trois classes thérapeutiques, "le gâchis a couté 650 millions d'euros à la Sécu", selon l'association. En cause, selon elle : l'emprise des laboratoires pharmaceutiques sur l'information des médecins de ville, via les visiteurs médicaux au détriment des recommandations fournies par les autorités sanitaires. "Il ne s'agit pas de dire qu'il faut moins prescrire, mais de demander aux médecins pourquoi, à égalité d'efficacité, ce sont massivement les produits les plus chers qui sont prescrits", explique M. Bazot. "Avant de faire
supporter aux patients de nouvelles mesures, il serait normal que les praticiens rendent des comptes sur la façon dont ils établissent leurs ordonnances", ajoute-t-il. Pour tenter de "rééquilibrer les sources d'information" des médecins, l'UFC propose de créer un corps de 1 700 visiteurs médicaux "indépendants", sous la responsabilité de la Haute autorité de santé.